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Ballonnements, diarrhées,mauvaise digestion, Et si c’était dû aux foodmaps?

16 novembre 2018

 

Vous êtes souvent ballonné, avez des crampes d’estomac, des problèmes digestifs récurrents ? Vous avez mal au ventre après manger, spécialement quand vous consommez des fruits, des crudités ou des céréales ? Vous souffrez peut-être d’une sensibilité aux FODMAP.

Qu’est-ce que les FODMAP ?

Le mot FODMAP est un acronyme qui signifie « Fermentable by colonic bacteria Oligosaccharides, Disaccharides, Monosaccharides And Polyols », c’est-à-dire « Oligosaccharides, disaccharides, monosaccharides et polyols fermentescibles par la flore intestinale ».

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Les FODMAP sont donc des glucides à chaîne courte, mal absorbés dans le tractus gastro-intestinal mais facilement et rapidement fermentés par les bactéries intestinales. Ils peuvent provoquer des symptômes fréquemment retrouvés dans le syndrome de l’intestin/ côlon irritable (IBS) :

  • une distension du gros intestin, à l’origine de douleurs abdominales et de troubles du transit (constipation et/ou diarrhée) ;
  • une production de gaz, suite à la fermentation des sucres par les bactéries de la flore intestinale ;
  • de l’inconfort et des ballonnements.

Il existe plusieurs types de FODMAP

Les oligosaccharides :

Oligo signifiant « quelques », les oligosaccharides sont des chaînes de quelques unités glucidiques, souvent associées entre elles par des liaisons peu digestes pour l’homme. Les oligosaccharides comprennent les fructanes et les galactans (galacto-oligosaccharides ou GOS).

Où peut-on les trouver ?

Les fructanes se trouvent dans les céréales comme le blé, l’orge et le seigle, dans les condiments tels que l’ail, les échalotes grises et les oignons, dans les légumes comme les choux, les artichauts, les poireaux, les topinambours, les salsifis, le fenouil ou encore dans les fruits tels que les nectarines, les pêches blanches, les abricots frais ou séchés, les figues fraîches ou séchées, les dattes, le pamplemousse, les pruneaux… Les galactans quant à eux se retrouvent notamment dans les légumes secs comme les haricots et dans les légumineuses.

Les disaccharides :

Les disaccharides sont des sucres formés de deux unités glucidiques. Le disaccharide le plus connu est le lactose, sucre contenu notamment dans le lait.

Où peut-on les trouver ?

On les retrouve donc notamment dans les produits laitiers : le lait de vache, de chèvre, de brebis, dans les laitages et dans les fromages frais et à pâte molle. Sachez que les fromages à pâte dure n’en contiennent pas.

Les monosaccharides :

L’autre terme mieux connu du monosaccharide c’est le fructose ! Le fructose est un petit glucide naturellement présent dans les fruits et le miel. En revanche, certains fruits contiennent naturellement davantage de fructose que les autres…

Où peut-on les trouver ?

On retrouve ainsi beaucoup de fructose dans les pommes, les poires, les mangues, les raisins, les pastèques, les melons, la grenade et le miel quand on les consomme en excès mais on en retrouve aussi dans les produits du commerce. Regardez attentivement les étiquettes nutritionnelles s’il y a d’inscrit « sirop de glucose / fructose » (par exemple dans les jus de fruits, les fruits en conserve, les sirops, les bonbons, les vins liquoreux ou moelleux, les liqueurs…).

Les polyols :

Les polyols sont des glucides synthétiques fréquemment utilisés en industrie en raison de leur faible apport énergétique et de leur fort pouvoir sucrant. Ce sont les édulcorants que l’on peut reconnaître facilement car ils se terminent souvent par « -ol » : sorbitol, mannitol, xylitol…

Où peut-on les trouver ?

On retrouve ce sucre non digestible dans les fruits, dont les pommes, les poires, les nectarines, les pêches, les abricots frais ou séchés, les prunes et les pruneaux, dans les légumes comme les champignons, les choux, les pois mange-tout et enfin dans les bonbons, les chocolats sucrés, les chewing-gums dits sans sucres… Autrement dit tous les produits de consommations contenant du sorbitol, mannitol, xylitol, isomalt, lactilol, érythritol ou encore polydextrose.

Le régime pauvre en FODMAP

Il a été scientifiquement prouvé qu’une alimentation pauvre en FODMAP est l’approche diététique la plus efficace pour les personnes souffrant du syndrome du côlon irritable ou d’autres troubles digestifs et intestinaux1. Une autre étude a démontré qu’elle réduit les symptômes de fatigue et de léthargie lorsqu’ils sont liés au syndrome du côlon irritable2.

Le régime FODMAP c’est-à-dire pauvre en glucides fermentescibles à chaîne courte, a été mis au point en 2005 par une nutritionniste australienne, Sue Shepherd. Cette diète consiste à réduire la quantité de FODMAP dans l’alimentation et permettrait un soulagement du syndrome de l’intestin irritable dans environ 75 % des cas.

En pratique, le régime pauvre en FODMAP consiste à trouver quels sont les glucides à chaîne courte qui entraînent des symptômes de colopathie fonctionnelle chez les personnes prédisposées. Il se découpe en 3 phases : une phase d’élimination, une phase de réintroduction et une phase de maintien.

La phase d’élimination :

La phase d’élimination dure 6 à 8 semaines mais des changements se ressentent dès la deuxième semaine. Lors de cette phase, il convient de supprimer de l’alimentation les aliments les plus riches en FODMAP. On évite ainsi certains fruits (pommes, poires, mangues, cerises, etc.), légumes (champignons, choux-fleurs, artichauts), légumineuses (lentilles, pois chiches), produits laitiers (lait) et certaines céréales (blé, seigle) et on les remplace par d’autres pauvres en FODMAP.

Quels sont les ingrédients les plus pauvres en FODMAP ? Les aliments à privilégier sont :

Dans la catégorie des légumes :

les aubergines, les cœurs de palmier, les carottes, la salade, les concombres, les courges, les courgettes, les épinards, les endives, le fenouil, les haricots jaunes, les haricots verts, les navets, les patates douces, les poivrons, les pommes de terre, les radis, les tomates…

Dans la catégorie des fruits :

les citrons, les oranges, les pamplemousses, les clémentines et les mandarines, les kiwis, les ananas, les bananes, les raisins secs, les baies de goji, les framboises, les fruits de la passion, la rhubarbe…

Dans la catégorie des produits laitiers :

le lait sans lactose, les laits végétaux (amande, chanvre, avoine, soja, noix de coco), la crème de coco, les fromages à pâte dure, la ricotta, la crème fouettée…

Dans la catégorie des produits céréaliers :

le pain au levain, le pain sans gluten, sans farine de légumineuses, les céréales sèches de quinoa, de riz, de maïs, de sarrasin, les farines de millet, de sarrasin, de quinoa, de maïs, d’avoine, la polenta, le riz (blanc, brun ou basmati), les pâtes sans gluten à base de riz, de maïs ou de quinoa, les galettes de riz, le son d’avoine…

Dans la catégorie des sources de protéines :

les viandes, les œufs, les poissons, les fruits de mer et crustacés, le tofu, les amandes, les pacanes, les noix et les noisettes, les graines de chia, de sésame ou de citrouille, la poudre d’amandes, les pois chiches et lentilles, mais en conserve rincés et égouttés…

Dans la catégorie des boissons :

l’eau de coco, le café, le thé, l’eau non gazéifiée, les tisanes (aux fruits non problématiques) …

Dans la catégorie des produits sucrés :

le sucre blanc, la cassonade, la confiture sans fructose, le sirop de canne, le sirop d’érable, le chocolat noir, la stévia …

Dans la catégorie des assaisonnements et condiments :

les câpres, la fleur d’ail, les herbes fraîches et séchées, la mayonnaise, la moutarde, la sauce soja, les épices moulues, les vinaigres (en limitant le vinaigre balsamique) …

Dans la catégorie des matières grasses :

le beurre, la margarine, l’huile, les graisses végétales …

La phase de réintroduction :

Cette phase de réintroduction nécessite de faire des tests de consommation. On réintroduit petit à petit en toute petite quantité d’abord, les FODMAP, famille par famille, à raison d’une famille par semaine.

Cela permet de voir à quelle(s) famille(s) d’aliments on réagit mais aussi d’établir notre niveau de tolérance quantitatif. L’intolérance aux FODMAP n’est en effet pas un mécanisme allergique. Les niveaux de tolérance sont variés pour chaque individu.

Cette étape peut être longue et fastidieuse si on souhaite tester de nombreux aliments. Il peut être alors judicieux de commencer par ceux qui manquent le plus.

La phase de maintien :

Après avoir identifié les FODMAP mal digérés, il convient de veiller à ne plus les consommer dans l’alimentation courante. Tous les autres FODMAP peuvent à nouveau être consommés avec précaution.

Il est important de comprendre que ce régime alimentaire ne peut pas guérir le syndrome de l’intestin irritable mais peut le soulager en permettant d’éviter les symptômes d’ordre gastro-intestinal.

Les études scientifiques montrent des résultats prometteurs. Une étude rétrospective a ainsi montré que 85 % des patients souffrant d’une mauvaise absorption du fructose ont présenté une amélioration des symptômes de la colopathie fonctionnelle sous régime pauvre en FODMAP.

Enfin, d’autres mesures peuvent être prises pour éviter d’accroître ces symptômes comme boire doucement, manger lentement en prenant le temps de mâcher, éviter ou apprendre à gérer le stress.

Votre Naturopathe-Nutrithérapeute Nathalie Vuiart peut vous aider à résoudre naturellement et définitivement vos manifestations douloureuses digestives.

Les pathologies de la thyroide (première partie)

7 avril 2017
 Les PATHOLOGIES de la THYROIDE
. L’Hypothyroïdie
Elle résulte d’une diminution anormale des taux sanguins de T4 et de T3. Une insuffisance en thyroxine et en tri-iodothyronine entraîne un ralentissement du métabolisme.
Parmi les symptômes communément associés à l’hypothyroïdie, on retrouve :
  • des cheveux secs et drus;
  • une chute des cheveux;
  • une confusion mentale ou des troubles de la mémoire (souvent confondus avec la démence quand les aînés sont touchés);
  • de la constipation;
  • des crampes musculaires;
  • un débit menstruel accru;
  • une dépression;
  • de la faiblesse;
  • de la fatigue ou de la lenteur;
  • un gain de poids.
  • une intolérance au froid;
  • de l’irritabilité;
  • un ralentissement du rythme cardiaque;
  • une sécheresse et un écaillement de la peau.

L’hyperthyroïdie

L’hyperthyroïdie désigne une hyperactivité de la glande thyroïde. Quand la glande thyroïde est hyperactive, elle produit trop de thyroxine, ce qui se traduit par la présence de taux élevés de T4 et T3 dans le sang. La thyroxine supplémentaire entraine une accélération de nombreuses fonctions de l’organisme et donc du métabolisme.
Parmi les symptômes qui peuvent le plus fréquemment en résulter, on retrouve :
  • une accélération de la fréquence cardiaque accompagnée d’anomalies du rythme et de palpitations
  • de l’agitation et de la nervosité, même si la personne est fatiguée ou affaiblie
  • un appétit accru accompagné d’une perte de poids
  • un arrêt du cycle menstruel
  • une élévation de la pression artérielle
  • une hausse de la température corporelle (une sensation de chaleur excessive)
  • une peau moite et froide
  • une perte osseuse (l’ostéoporose)
  • des selles fréquentes, parfois accompagnées de diarrhée
  • un sommeil intermittent
  • une transpiration accrue
  • un tremblement des mains
  • des yeux bouffis, un larmoiement, une sensibilité à la lumière, ou un regard fixe.

Les aides naturopathiques

La naturopathie regroupe tout un ensemble de thérapies naturelles permettant de faire face aux problèmes de thyroïde.
Parmi les différentes solutions à envisager, on retrouve :
  • La phytothérapie (traitement par les plantes). Je conseille Thyroid’in du Laboratoire Physiosens ( code 0794) à raison de 2 gélules le matin à jeun et 2 gélules avant le repas de midi ou 4 le matin. Il peut être pris avec le lévothyrox et la dose de lévothyrox sera à réévaluer avec votre médecin en fonction de l’évolution de la TSH et de l’amélioration de vos symptômes. http://physiosens.fr/fr/pole-metabolic/130-thyroid-in.html
  • Les règles d’hygiène de vie
  • Les élixirs floraux ( fleurs de Bach)
Rappelons avant toute chose que si certaines solutions de naturopathie peuvent aider à soulager certains maux, elles ne remplacent pas une consultation médicale auprès d’un endocrinologue.
Il ne s’agit donc que d’un complément ou, éventuellement, d’une aide préventive.

Habitudes alimentaires en cas de pathologie thyroïdienne

Plusieurs règles alimentaires sont à observer lorsqu’on présente une pathologie thyroïdienne. En effet, l’alimentation joue un rôle non négligeable dans ce type de maladies et adopter une bonne hygiène alimentaire sera d’une aide précieuse.
Il faut avant toute chose consommer peu de calories et de sucres rapides. On évitera donc certains aliments en grande quantité :
  • les biscuits ;
  • les bonbons ;
  • les fritures (les graisses en général) ;
  • l’alcool ;
  • les épices (et la moutarde) ;
  • les plats raffinés ;
  • les excitants (café, thé, cacao, tabac).
Aliments à favoriser en cas d’hypothyroïdie :
Il existe différents moyens pour améliorer le fonctionnement de la glande thyroïde. Au niveau de l’alimentation, il est important de consommer des aliments tels que l’ail, l’oignon et des produits de la mer riches en iode (les poissons et crustacés, mais aussi les algues qui sont une très bonne source d’iode et de nombreux minéraux nécessaires au bon fonctionnement de la thyroïde). Les graines de citrouille semblent être un excellent choix, car la graine est très riche en zinc et contient également de bonnes quantités de tyrosine et de sélénium, deux nutriments qui sont nécessaires au bon fonctionnement de la glande thyroïde. Seront également très intéressants les oeufs, les abricots, les bananes, les amandes, le cresson, les concombres, les petits pois, les pommes et les figues.
Aliments à limiter
Certains végétaux, particulièrement les crucifères, c’est-à-dire les choux de Bruxelles, le chou, le chou-fleur, le brocoli, le chou frisé, mais également, le rutabaga, le radis, le raifort, le manioc, les patates douces, les arachides et le millet, contiennent des nutriments chimiques naturels appelés goitrogènes, qui peuvent ralentir le fonctionnement de la glande thyroïde.
Normalement, la cuisson de ces aliments inactive ces goitrogènes.
Il est également important de limiter sa consommation de produits à base de soja, tels que le tofu ou la boisson de soja, à une portion quotidienne. Si vous êtes sous traitement hormonal et que vous consommez un produit à base de soja, ne consommez ceux-ci que 3 heures après la prise de votre médicament.
L’alimentation sera inversée en cas d’hyperthyroïdie. La consommation d’iode sera alors fortement réduite. Et les aliments à favoriser seront alors ceux à limiter.

Thyroïde et stress

Le stress joue un rôle négatif important dans les affections de la thyroïde, et l’on se retrouve dans un espèce de cercle vicieux, le mauvais fonctionnement de la thyroïde rend plus irritable, moins résistant aux agressions du stress et augmente celui-ci.
Les techniques de relaxation peuvent améliorer grandement le fonctionnement de la thyroïde en permettant un meilleur contrôle du niveau de stress. La pratique de la Relaxation, de la Réflexologie ou du Massage Bien Etre permet d’obtenir de bons résultats. L’utilisation de Fleurs de Bach favorisant une meilleure gestion et donc du stress permet également un meilleur contrôle.

Thyroïde et métaux lourds

La thyroïde est une glande qui capte beaucoup d’éléments de notre environnement, en particulier au niveau buccal. C’est une éponge ! Outre les radionucléides, les métaux lourds se fixent dans la thyroïde. Le corps déclenche alors une activité immunitaire et la glande se « dérègle »Il est donc souhaitable de, premièrement, détecter et stopper l’ingestion de ces toxiques et deuxièmement, d’aller chercher et d’extraire ceux en circulation et ceux fixés dans les tissus. L’utilisation de détoxiquant naturel est alors requise. Je vous conseille Met’out du Laboratoire Physiosens ( code 0794) 4 comprimés par jour pour une personne de 60 kg à prendre avant les repas. ( 1 comprimé pour 15kg de poids) http://physiosens.fr/fr/pole-oligos…
En aucun cas vous ne devez arrêter par vous-même le traitement prescrit par votre médecin.