Nathalie VUIART

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Les statines sont-elles la solution dans l’hypercholestérolémie?

13 février 2019

Est-ce que la réduction du cholestérol mène vraiment à une meilleure santé?

Dans une interview du point datant de 2013, le Docteur Michel de Lorgeril, est catégorique:

« Prendre une statine, la principale classe d’anti-cholestérol, n’améliore l’espérance de vie de personne. Aujourd’hui, les recommandations officielles sont dépassées car fondées sur des études très anciennes. Le discours classique incite toujours à prescrire des statines après un infarctus du myocarde. Pourtant, toutes les études scientifiques récentes (et donc soumises à des critères plus exigeants), n’ont jamais pu vérifier cette hypothèse.
Malgré les arguments du marketing, les statines n’ont aucun bon effet, à part celui de baisser le taux de cholestérol, ce qui, en réalité, ne protège nullement le coeur. Elles pourraient être éventuellement utiles pour certaines pathologies extrêmement rarissimes, et encore… En revanche, à forte ou à moyenne dose, on augmente les risques de cancer, de troubles sexuels, de diabète, les risques également oculaires, cognitifs, voire psychiatriques, et on empoisonne les muscles. Concernant les cancers, les données scientifiques commencent à devenir solides et inquiétantes. »
A noter au passage que les Pr Philippe Even et Bernard Debré ont été sanctionnés en 2014 par l’Ordre des médecins pour leur livre « Guide des 4 000 médicaments utiles, inutiles ou dangereux » par un an d’interdiction d’exercer la médecine, dont six mois avec sursis.

Pour étayer sa théorie, Justin Smith, l’auteur de l’ouvrage « 29 milliards de raisons de mentir sur le cholestérol »,  a établi une (non) corrélation intéressante entre le taux de mortalité et les niveaux de cholestérol de la population:
En analysant les données publiques sur une période donnée, il a identifié que même si les niveaux de cholestérol ont baissé ces dernières années, les taux de décès de maladies cardiaques n’ont, eux, pas baissé.
« … entre 1994 et 2006, le pourcentage d’hommes âgés de 65 à 74 ans présentant un taux de cholestérol « élevé » a diminué de 87 % à 54 %… Malgré cela, le taux de maladies coronariennes pour ce groupe d’âge est demeuré sensiblement le même…
Justin Smith démonte progressivement les analyses qui avaient été formulées jusqu’à présent: les résultats de l’étude Framingham Heart Study.
Selon lui, le cholestérol n’est tout simplement pas le principal responsable des maladies cardiaques.
Il évoque aussi le Dr Stephen Sinatra, cardiologue agréé et éminent expert dans le domaine de la cardiologie naturelle, qui a expliqué dans une entrevue récente:
« Regardons les choses en face, le cholestérol est quelque chose dont votre corps a besoin.
Si vous regardez les chiffres du cholestérol, un taux de cholestérol plus élevé vous procurera une protection contre les accidents vasculaires cérébraux hémorragiques. (Je ne parle pas d’un accident ischémique cérébral, mais d’un accident hémorragique.)
Nous avons besoin de cholestérol dans notre peau pour activer la vitamine D3 de la lumière du soleil. Nous avons besoin de cholestérol pour fabriquer nos hormones sexuelles… pour fabriquer nos hormones surrénales. Nous en avons besoin pour la lubrification. Nous en avons besoin pour le fonctionnement des neurotransmetteurs dans le cerveau. Lorsque la LDL est trop basse, il n’est pas surprenant que beaucoup de patients développent des problèmes de mémoire ou de pré-alzheimer.
L
Le Dr jean paul Curtay s’est lui aussi attaqué au mythe du cholestérol et des statines.
Son livre événement Cholestérol – On vous ment, on vous manipule, révèle pourquoi le mythe du cholestérol a été créé par l’industrie pharmaceutique, et comment les Autorités de Santé sont devenues complices de cette arnaque.
D’après lui, en diminuant le taux de cholestérol dans votre organisme, les statines vous privent aussi de ses bienfaits indispensables. Ces substances ne font pas que traiter un faux problème… Elles vous empoisonnent…


Les Alternatives aux statines en médecine naturelle existent et vous apporteront des résultats impressionnants et sans aucun effet secondaire. Votre Naturopathe Reims, Soissons-Belleu et Laon vous donnera lors d’une consultation, tous les conseils et toutes les informations nécessaires pour retrouver un bilan lipidique normal :triglycérides, cholestérol : HDL et LDL

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Votre corps souffre t-il d’inflammation chronique ?

14 janvier 2019


C’est un tueur silencieux qui rôde…

Ce tueur est associé à plus de 30 maladies chroniques. Il est responsable de 75% des décès en France.

Vous vous demandez sûrement de quel tueur parle-t-on ?
Il s’agit de l’inflammation chronique.

Quand vous vous blessez, vous créez une faille dans laquelle vont pénétrer les microbes et bactéries.

Aussitôt, l’inflammation aiguë se crée : votre système immunitaire réagit. Il envoie des cellules protectrices sur le site de l’infection pour chasser les mauvaises bactéries. Votre plaie va rougir, gonfler (on parle d’œdème), elle devient chaude et douloureuse.

Quand le danger est écarté, l’inflammation s’arrête, la plaie disparaît.

C’est l’inflammation classique (aiguë). Elle nous permet de lutter contre les microbes.

L’inflammation chronique est différente :

Elle ne fait pas de bruit et présente peu de symptômes visibles.
Elle peut se répandre dans tout le corps et dure dans le temps.

Elle se nourrit de tout ce qui compose nos vies modernes : la pollution, les excès de sucre et de sel, les allergies, le stress, le tabac et la sédentarité. Et même si c’est une réaction de défense, elle détruit peu à peu le corps… sans même que l’on ne s’en rende compte.

À chaque fois que l’on s’expose aux causes de l’inflammation, des toxines se créent, le système immunitaire entre donc en action pour les éliminer. Quand il intervient trop souvent, il s’épuise et commence à se dérégler : il se met à créer des inflammations dans tout le corps, sans jamais s’arrêter.

Cette réaction stresse le corps, les cellules et les tissus s’abîment. Elle affaiblit tous les organes en provoquant des maladies chroniques comme de l’arthrose, des cancers, du surpoids ou encore la maladie d’Alzheimer.


Comment l’inflammation chronique détruit le cartilage ?

Les articulations font partie des premières zones abimées par l’inflammation chronique.
Le cartilage est comme un film protecteur qui tapisse l’extrémité de nos os au niveau des articulations. Il leur permet de glisser l’un sur l’autre.

Quand une personne est touchée par l’arthrose, son médecin lui explique que c’est le cartilage de cette articulation qui est usé. Et qu’avec l’âge ça ne va pas s’améliorer. Pourtant, quand un corps est sain, il fabrique en permanence du cartilage. C’est le rôle des cellules appelées chondrocytes.

Quand ce travail est bien fait, les articulations sont protégées, bien souples et on ne ressent aucune douleur.

L’inflammation chronique affole les chondrocytes. Elles arrêtent de fabriquer du cartilage et même pire, elles se mettent à le détruire.
Moins il y a de cartilage, plus les douleurs articulaires se font ressentir. Mais les cellules folles ne s’arrêtent pas là, elles peuvent mettre l’os complètement à nu. À ce stade, la douleur est insupportable et c’est souvent une douloureuse opération chirurgicale qui est conseillée. Nathalie Vuiart Votre Naturopathe-Nutrithérapeute peut vous aider à lutter naturellement contre cette inflammation chronique.

Ce qui veut dire que les personnes touchées par les douleurs articulaires pourront à nouveau monter et descendre les escaliers sans avoir l’impression d’entendre leurs articulations gémir comme si elles étaient rouillées.

Votre NATUROPATHE Nathalie Vuiart peut vous aider à lutter naturellement contre cette inflammation chronique et retrouver mobilité et souplesse articulaire et à vous débarrasser de vos maux d’estomac ou encore de vos ballonnements et douleurs de ventre.

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Les Métaux lourds Comment s’en débarrasser naturellement?

8 décembre 2018

Les métaux lourds : qu’est-ce que c’est ?

Les métaux lourds ou éléments-traces métalliques (ETM) sont des éléments chimiques métalliques tels que l’aluminium, le mercure, le plomb, le nickel, le cadmium, le chrome, le cuivre ou encore le zinc. Certains d’entre eux sont nécessaires au bon fonctionnement de notre organisme (comme le zinc et le cuivre par exemple), mais ils doivent être absorbés en petites quantités. Ils sont donc tous toxiques ou toxiques au-delà d’un certain seuil.

Ces substances toxiques sont donc de véritables poisons qui, à moyen ou long terme, peuvent avoir des conséquences néfastes sur l’organisme.

Quelles sont les principales sources de contaminations ?

Le mercure et l’aluminium sont des métaux lourds dont on parle très souvent. Et pour cause, nous les trouvons au quotidien. Les deux principales sources d’empoisonnement au mercure sont les amalgames dentaires et la consommation de certains aliments pollués comme les gros poissons et les crustacés.

Quant à l’aluminium, son intoxication provient de multiples sources. Sa pollution serait essentiellement d’origine alimentaire. Toutefois, elle peut également provenir de la prise régulière de certains médicaments (particulièrement les antiacides utilisés en cas de brûlures gastriques), de l’utilisation de certains déodorants corporels et de la sensibilité à certaines vaccinations, surtout si celles-ci sont répétées.

Enfin, quant à l’eau du robinet, des sels d’aluminium sont encore régulièrement utilisés afin de la rendre parfaitement claire.

Quels sont les risques pour la santé ?

Les métaux lourds peuvent affecter le système nerveux, les fonctions rénales, hépatiques et respiratoires. Une exposition à forte dose de ces substances nuisibles peut même être impliquée dans des pathologies sévères telles que la sclérose en plaque, les maladies neurodégénératives, l’insuffisance rénale, le diabète, les troubles psychologiques et neurologiques ou encore les cancers.

Certains métaux lourds comme l’aluminium, ingérés en trop grande quantité, stimulent la réponse immunitaire de la muqueuse intestinale, avec pour conséquences une inflammation et une hyperperméabilité locales (syndrome de l’intestin poreux), une modification de la flore intestinale, le passage de certaines bactéries dans le sang puis leur diffusion dans l’organisme. Avec, à terme, la genèse possible d’une maladie inflammatoire chronique des intestins (maladie de Crohn, rectocolite hémorragique) ou auto-immune.

Quels sont les symptômes ?

Les symptômes peuvent varier et être différents en fonction des personnes et de leur terrain. Les signaux les plus fréquents sont une fatigue chronique, des maux de tête, des douleurs articulaires et musculaires, des troubles psychiques (irritabilité, dépression, instabilité émotionnelle), des troubles digestifs (diarrhée, nausées, vomissements), des symptômes grippaux, des réactions allergiques, des intolérances alimentaires, des troubles du rythme cardiaques, des troubles du sommeil…

Comment limiter les risques d’intoxication ?

Afin de limiter les sources de contamination aux métaux lourds ou traiter l’intoxication à ces éléments chimiques métalliques, prenez quelques précautions et optez pour une alimentation hypotoxique.

Entreprenez un mode de vie sain en faisant du sport et en évitant de fumer. Traitez vos caries avant qu’elles ne nécessitent la pose d’amalgame dentaire (il existe aujourd’hui de nombreuses alternatives au mercure à base de résine).

Comment se débarrasser naturellement des métaux lourds ?

Tout processus de détoxification est une charge pour nos organes. Il est donc préférable de tabler sur une progression sur plusieurs mois et de provoquer une élimination tout en douceur. Afin d’éliminer les métaux lourds par le processus de détoxification, il est essentiel dans un premier temps de chélater* ces métaux nuisibles avec certains nutriments conseillés par votre Naturopathe-Nutrithérapeute Nathalie Vuiart.

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Le Syndrome de Fatigue chronique

28 novembre 2018

 

Le syndrome de fatigue chronique est une maladie des plus mystérieuses : ses causes sont méconnues, tout comme la manière d’en guérir. Une personne sur cinq qui consulte un médecin dit vivre une grande fatigue.

Or, le syndrome en question se caractérise non seulement par la fatigue chronique, mais aussi par d’autres symptômes, comme des douleurs musculaires et articulaires.

Qui plus est, tous ces symptômes surviennent sans que le médecin puisse les relier à une maladie quelconque. Parfois, un événement déclencheur est identifié (une infection virale, un choc psychologique). La majorité des personnes affirment qu’elles avaient un bon niveau d’énergie et qu’elles étaient soucieuses de leur santé avant que la maladie ne les frappe.

Bien qu’on trouve des références au syndrome de fatigue chronique jusque dans les années 1750, ce n’est qu’en 1988 qu’il a formellement été reconnu en tant que maladie.
De nombreux autres noms ont déjà décrit cet état (certains sont encore couramment utilisés), dont la neurasthénie, le syndrome post-viral, l’encéphalomyélite myalgique ou encore le syndrome des yuppies (pour « Young Urban Professionals », puisqu’il frappe surtout à la jeune trentaine).

Le syndrome de fatigue chronique évolue de manière fort variable. Ses manifestations les plus aiguës durent en général deux ans et peuvent revenir de manière cyclique. Les symptômes ont tendance à diminuer avec le temps. Peu de sujets guérissent complètement, mais progressivement, la majorité retrouve une bonne partie de ses capacités. Un faible nombre peut devenir invalide ou souffrir d’une dépression majeure.

Quelles sont les causes?

Surmenage ? Alimentation déséquilibrée ? Sensibilité à des produits chimiques ? Infection virale ? Il est fort probable qu’il n’y ait pas une cause unique, mais plutôt une combinaison de facteurs physiologiques et psychologiques.

Parfois, la maladie fait suite à une infection virale, à une déficience du système immunitaire (qui peut d’ailleurs être provoquée par certaines infections virales) ou bien un traumatisme physique ou psychologique (opération chirurgicale ou perte d’un parent proche). Ces mêmes stress ont d’ailleurs tendance à faire réapparaître les symptômes chez les personnes qui ont déjà été diagnostiquées atteintes du syndrome.

Quels sont les symptômes?

Les symptômes de la fatigue chronique sont une fatigue extrême et persistante depuis au moins six mois et des signes de dépression dans plusieurs cas (chez 60 à 80 % des personnes atteintes du syndrome de fatigue chronique)

Plus au moins quatre des symptômes suivants doivent être constatés en plus :

– Des troubles de la concentration suffisamment importants pour provoquer une réduction marquée des activités habituelles.

– Des troubles de la mémoire à court terme.

– Des douleurs musculaires inexpliquées, similaires aux douleurs causées par la fibromyalgie (chez près de 70 % des personnes atteintes).

– Des douleurs articulaires.

– Des maux de gorge.

– Des maux de tête inhabituels.

– Un gonflement des ganglions lymphatiques du cou et des aisselles.

– De l’intolérance à l’exercice physique.

– Des troubles du sommeil.

Malheureusement, tant que les causes de cette maladie chronique demeurent inconnues, il n’y a pas moyen de la prévenir.
Selon l’Association française du syndrome de fatigue chronique et de fibromyalgie, de nombreuses personnes ignorent qu’elles sont souffrantes et ne font donc rien pour se soigner. En restant attentif à son état général de santé, on peut cependant accélérer le diagnostic et profiter plus rapidement d’une prise en charge thérapeutique.

Les compléments alimentaires peuvent aider l’organisme à lutter contre le syndrome de fatigue chronique. ( d’après le dossier santé Copmed)

Votre Naturopathe-Nutrithérapeute Soissons, Laon et Reims Nathalie Vuiart, peut vous apporter des solutions naturelles et sans effets secondaires.
www.nathalievuiart.fr

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Du mal à respirer?

18 novembre 2018

L’hiver approche à grands pas, une saison parfois très redoutée par nos aînés qui nous plonge dans l’humidité et le froid pour quelques mois. Bactéries et virus  profitent de notre refroidissement et de notre affaiblissement immunitaire pour se multiplier.

L’hiver apporte son lot de maux dont sinusites, bronchites, trachéites, bref les mots en « ites » qui désignent tout simplement des inflammations, respiratoires en l’occurrence et qui sont le fond de commerce des médecins généralistes en cette période.

Chaque année, 10 millions de bronchites sont diagnostiquées en France. C’est une maladie virale qui peut être la conséquence d’un rhume mal soigné.

Un affaiblissement immunitaire lié à la fatigue, au stress, à un régime alimentaire pauvre en vitamine C et en nutriments essentiels sont autant de facteurs qui peuvent déclencher la maladie.

Toux, expectorations visqueuses transparentes ou jaunâtres, fatigue, courbatures, douleurs à la poitrine, essoufflement empêchent de respirer normalement à cause de la présence de mucus qui obstrue les bronches.

La respiration profonde, un défi quotidien 

Il n’y a pas que les infections hivernales qui vous empêchent de respirer librement. Certaines personnes souffrent toute l’année. Avez-vous entendu parler de BPCO ? Près de 3 millions de personnes sont touchées en France. La broncho-pneumopathie chronique obstructive est une maladie pulmonaire qui obstrue les voies aériennes, vous empêchant de respirer normalement. Cette maladie tue encore aujourd’hui, plus que la grippe. Deux causes connues sont pointées du doigt. L’une est plus ou moins évitable, l’autre beaucoup moins.

La première est le tabagisme, véritable fléau, qui vous insuffle près de 4000 composés chimiques à chaque bouffée, dont 50 sont cancérigènes. Nicotine pour être certain que vous ne décrochiez pas, mais aussi pesticides, ammoniaque, cadmium, benzopyrène, méthanol, arsenic, polonium (radio actif),…

Vous êtes non-fumeur mais vous vivez avec un fumeur ? Vous présenterez également des risques car le tabagisme passif présente les mêmes dangers. D’après l’OMS, il est responsable de 600.000 décès par an, dont 28% sont des enfants.

La 2ème cause, c’est la pollution de l’air. Ne vous croyez pas à l’abri à l’intérieur, vous seriez surpris par la quantité de produits toxiques présents dans votre maison. Entre les acariens, les animaux domestiques, les composants organiques volatils, les produits de nettoyage, les moisissures, les tapis pleins de poussière, le radon, nombreuses sont les sources de polluants que vous respirez chaque jour.

L’air extérieur, que vous habitiez en ville ou à la campagne et en fonction de la saison (chaleur, froid, vent,..), variera en qualité. Ozone, particules fines, métaux lourds, pollens, pesticides…viendront encombrer vos bronches à votre insu.

Les substances toxiques inhalées ne manquent pas et se répercutent inévitablement sur votre capacité à vous oxygéner correctement. D’après l’OMS, la pollution de l’air représente un risque environnemental majeur pour la santé.


Les premiers gestes qui soulagent 

Quelques mesures simples peuvent être rapidement mises en place pour vous soulager :

  • – Tout d’abord, du repos. Vous êtes fatigué, essoufflé. Il vous faut récupérer de l’énergie en ne dépensant pas celle que vous n’avez pas. Repos mental, repos physique, vous avez besoin d’un sommeil récupérateur. Dormez alors semi-couché pour ouvrir le mieux possible les voies respiratoires et profiter d’un meilleur confort.

  • – Hydratez-vous bien, avec des boissons chaudes comme des tisanes de thym par exemple.

  • – Achetez un humidificateur pour maintenir un taux d’humidité de 30 à 50% afin de favoriser la liquéfaction du mucus et son expectoration. Vous pouvez prendre un bain chaud qui aura les mêmes effets.

  • – Le matin, aérez bien votre chambre pendant 15 minutes pour éviter de la condensation et donc la prolifération de champignons.

  • – Ne fumez pas.

Mais il faut savoir que le curcuma, le thym, les feuilles de myrte, l’écorce de cannelle et l’épinette noire ont des vertus expectorantes, antiseptiques et anti-inflammatoires . La combinaison de ces plantes vous soulagera grandement et vous aidera à récupérer plus rapidement .

Le curcuma, ou plutôt la curcumine, est un anti-inflammatoire extraordinaire et un puissant antioxydant. Il est recommandé pour soulager efficacement l’asthme bronchique. Il y a une nette amélioration de la fonction pulmonaire. Efficace et sûre, la curcumine non associée à la pipérine du poivre ( car inflammatoire) mais liposomée est un must pour lutter contre tout type d’inflammation.

L’huile essentielle de myrte décongestionne les voies respiratoires. Elle est anti-infectieuse et antiseptique à la fois. Elle possède des propriétés expectorantes, mucolytiques et antitussives.

Le thym, très connu par nos grands-mères qui, dès les premiers symptômes, vous faisaient boire une bonne tisane au thym , a des atouts fabuleux.

La cannelle de Ceylan est un anti-infectieux à large spectre avec une activité antimicrobienne, antiparasitaire, antiseptique et anti-inflammatoire.

Les aiguilles de l’épinette noire  ou épicéa noir ou encore sapinette noire vient d’un conifère qui pousse au nord des Etats-Unis et surtout au Canada. L’huile essentielle qui en est extraite stimule la fonction surrénale. Coup de fouet contre la fatigue d’une part, c’est également un anti-inflammatoire puissant. Cette plante possède aussi des effets décongestionnants et analgésiques. Elle est très intéressante également pour un confort pulmonaire optimal.

Votre Naturopathe-Nutrithérapeute Nathalie Vuiart pourra lors d’une consultation vous conseiller au mieux sur les meilleurs compléments les plus adaptés à votre situation personnelle et vous indiquera les doses efficaces à prendre au quotidien afin d’améliorer votre capacité respiratoire ou encore éviter les récidives.

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L’hyperperméabilité intestinale, la source de nombreuses pathologies

16 novembre 2018

La plupart des maladies chroniques et bon nombre de symptômes aigus sont en relation avec notre système digestif, notre flore intestinale et notre alimentation.

L’intestin joue un rôle primordial dans notre santé et dans le maintien de celle-ci.

C’est l’organe clé de l’immunité du tube digestif mais aussi de notre défense immunitaire globale. C’est aussi grâce à lui que les nutriments nécessaires au fonctionnement de notre organisme sont absorbés et redistribués là où notre organisme le demande.

La muqueuse intestinale est un immense filtre dont le rôle est de laisser passer les nutriments (vitamines, minéraux, acides aminés, acides gras…) et d’empêcher la pénétration de micro-organismes, macromolécules et composés toxiques. La paroi de l’intestin grêle est revêtue d’un épithélium très mince (4/100 mm), composé par des villosités et microvillosités, très finement plissé. Il est constitué principalement par une unique couche de cellules, les entérocytes qui assurent une fonction de barrière mécanique vis-à-vis du contenu de l’intestin.

Cette barrière est obtenue par les jonctions serrées (ou liaisons serrées) et sert de bouclier contre les agressions extérieures. Cependant, lorsque la muqueuse intestinale est altérée et enflammée, les jonctions serrées se distendent et la porosité intestinale s’installe. L’intestin devient une véritable « passoire », c’est le phénomène d’hyperperméabilité intestinale, ou Leakey Gut syndrome, littéralement syndrome de l’intestin qui fuit.

Les principales causes

De nombreux facteurs peuvent déclencher une hyperperméabilité intestinale, voici les principaux :

  • l’alimentation moderne
  • le déséquilibre de la flore intestinale (dysbiose)
  • la prise sur le long terme de médicaments tels que antibiotiques, anti-inflammatoires, corticoïdes, etc.
  • la consommation de substances toxiques : métaux lourds, alcool, tabac, additifs et conservateurs alimentaires, pesticides…
  • un déficit enzymatique
  • le stress
  • le sport intensif
  • un déficit en IgA (Immunoglobuline A) suite à des infections fréquentes bactériennes, virales, parasitaires, mycosiques…
  • les intolérances alimentaires dont l’intolérance au gluten.
  • les intolérances aux FODMAP

Les conséquences

La surface d’absorption de l’intestin grêle est supérieure à la taille d’un terrain de tennis, ce qui laisse une immense possibilité de passage dans le sang et dans la lymphe de molécules étrangères et toxiques. La rupture de cette barrière mécanique et le passage dans la circulation générale de ces substances sont le point de départ commun à de multiples pathologies.

Tout d’abord des troubles de l’intestin, c’est-à-dire des diarrhées ou des selles molles, des ballonnements et des douleurs abdominales. Puis le passage de ces molécules exogènes dans le sang et dans la lymphe va provoquer une intoxination sanguine (ex : œdème des membres inférieurs), puis une surcharge hépatique (fatigue générale persistante), un processus inflammatoire chronique, une réponse immunitaire qui peut en fonction du terrain de la personne aboutir à des troubles du système immunitaire.

Les atteintes immunitaires peuvent donner naissance soit à des allergies sous toutes leurs formes (asthme, eczéma, rhinites), soit à des intolérances alimentaires (intolérance au gluten, au lait, à la caséine…) ou bien à des maladies auto-immunes (sclérose en plaques, fibromyalgie, thyroïdite de Hashimoto, polyarthrite rhumatoïde, spondylarthrite ankylosante, lupus érythémateux, syndrome de Sjögren, maladie de Crohn, rectocolite hémorragique).

hyperpermeabilite-intestinale

Les conseils d’hygiène de vie

L’alimentation moderne n’est pas adaptée à la santé de nos intestins. Il est primordial de suivre certaines règles alimentaires, en privilégiant une alimentation le plus possible issue de l’agriculture biologique et en éliminant de nombreux éléments nuisibles qui peuvent altérer la muqueuse intestinale.

Limitez l’alcool, le café, les épices fortes, le sucre industriel raffiné, les sauces grasses, les fritures, les fast-food, ainsi que les aliments riches en gluten. Évitez les excès de viande, de soja, d’amandes, de riz ou de tofu. Mangez des fruits et des légumes cuits plutôt que crus. Consommez du thé vert et/ou du thé rooibos, des céréales complètes ou semi-complètes (quinoa, riz, millet, sarrasin), des aliments qui aident à réparer la muqueuse tels que les huiles riches en acides gras essentiels (olive, colza, noix, chanvre).

Les solutions naturelles

En complément de ces mesures alimentaires, il est essentiel de soutenir la fonction intestinale avec l’apport de nutriments qui vont soulager les irritations gastro-intestinales, participer à la restauration de la muqueuse intestinale et donc réduire l’hyperperméabilité intestinale.

Comme l’explique si bien le professeur Henri Joyeux dans son article « le formidable rôle immunitaire de notre intestin », L’immunité intestinale acquise dépend des agressions alimentaires et bactériennes. Elle est organisée tout au long du tube digestif. (Dossier santé Copmed)

Votre Naturopathe-Nutrithérapeute Nathalie Vuiart peut vous aider à résoudre naturellement et définitivement vos soucis d’hyperperméabiliuté intestinale.

 

 

 

Ballonnements, diarrhées,mauvaise digestion, Et si c’était dû aux foodmaps?

16 novembre 2018

 

Vous êtes souvent ballonné, avez des crampes d’estomac, des problèmes digestifs récurrents ? Vous avez mal au ventre après manger, spécialement quand vous consommez des fruits, des crudités ou des céréales ? Vous souffrez peut-être d’une sensibilité aux FODMAP.

Qu’est-ce que les FODMAP ?

Le mot FODMAP est un acronyme qui signifie « Fermentable by colonic bacteria Oligosaccharides, Disaccharides, Monosaccharides And Polyols », c’est-à-dire « Oligosaccharides, disaccharides, monosaccharides et polyols fermentescibles par la flore intestinale ».

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Les FODMAP sont donc des glucides à chaîne courte, mal absorbés dans le tractus gastro-intestinal mais facilement et rapidement fermentés par les bactéries intestinales. Ils peuvent provoquer des symptômes fréquemment retrouvés dans le syndrome de l’intestin/ côlon irritable (IBS) :

  • une distension du gros intestin, à l’origine de douleurs abdominales et de troubles du transit (constipation et/ou diarrhée) ;
  • une production de gaz, suite à la fermentation des sucres par les bactéries de la flore intestinale ;
  • de l’inconfort et des ballonnements.

Il existe plusieurs types de FODMAP

Les oligosaccharides :

Oligo signifiant « quelques », les oligosaccharides sont des chaînes de quelques unités glucidiques, souvent associées entre elles par des liaisons peu digestes pour l’homme. Les oligosaccharides comprennent les fructanes et les galactans (galacto-oligosaccharides ou GOS).

Où peut-on les trouver ?

Les fructanes se trouvent dans les céréales comme le blé, l’orge et le seigle, dans les condiments tels que l’ail, les échalotes grises et les oignons, dans les légumes comme les choux, les artichauts, les poireaux, les topinambours, les salsifis, le fenouil ou encore dans les fruits tels que les nectarines, les pêches blanches, les abricots frais ou séchés, les figues fraîches ou séchées, les dattes, le pamplemousse, les pruneaux… Les galactans quant à eux se retrouvent notamment dans les légumes secs comme les haricots et dans les légumineuses.

Les disaccharides :

Les disaccharides sont des sucres formés de deux unités glucidiques. Le disaccharide le plus connu est le lactose, sucre contenu notamment dans le lait.

Où peut-on les trouver ?

On les retrouve donc notamment dans les produits laitiers : le lait de vache, de chèvre, de brebis, dans les laitages et dans les fromages frais et à pâte molle. Sachez que les fromages à pâte dure n’en contiennent pas.

Les monosaccharides :

L’autre terme mieux connu du monosaccharide c’est le fructose ! Le fructose est un petit glucide naturellement présent dans les fruits et le miel. En revanche, certains fruits contiennent naturellement davantage de fructose que les autres…

Où peut-on les trouver ?

On retrouve ainsi beaucoup de fructose dans les pommes, les poires, les mangues, les raisins, les pastèques, les melons, la grenade et le miel quand on les consomme en excès mais on en retrouve aussi dans les produits du commerce. Regardez attentivement les étiquettes nutritionnelles s’il y a d’inscrit « sirop de glucose / fructose » (par exemple dans les jus de fruits, les fruits en conserve, les sirops, les bonbons, les vins liquoreux ou moelleux, les liqueurs…).

Les polyols :

Les polyols sont des glucides synthétiques fréquemment utilisés en industrie en raison de leur faible apport énergétique et de leur fort pouvoir sucrant. Ce sont les édulcorants que l’on peut reconnaître facilement car ils se terminent souvent par « -ol » : sorbitol, mannitol, xylitol…

Où peut-on les trouver ?

On retrouve ce sucre non digestible dans les fruits, dont les pommes, les poires, les nectarines, les pêches, les abricots frais ou séchés, les prunes et les pruneaux, dans les légumes comme les champignons, les choux, les pois mange-tout et enfin dans les bonbons, les chocolats sucrés, les chewing-gums dits sans sucres… Autrement dit tous les produits de consommations contenant du sorbitol, mannitol, xylitol, isomalt, lactilol, érythritol ou encore polydextrose.

Le régime pauvre en FODMAP

Il a été scientifiquement prouvé qu’une alimentation pauvre en FODMAP est l’approche diététique la plus efficace pour les personnes souffrant du syndrome du côlon irritable ou d’autres troubles digestifs et intestinaux1. Une autre étude a démontré qu’elle réduit les symptômes de fatigue et de léthargie lorsqu’ils sont liés au syndrome du côlon irritable2.

Le régime FODMAP c’est-à-dire pauvre en glucides fermentescibles à chaîne courte, a été mis au point en 2005 par une nutritionniste australienne, Sue Shepherd. Cette diète consiste à réduire la quantité de FODMAP dans l’alimentation et permettrait un soulagement du syndrome de l’intestin irritable dans environ 75 % des cas.

En pratique, le régime pauvre en FODMAP consiste à trouver quels sont les glucides à chaîne courte qui entraînent des symptômes de colopathie fonctionnelle chez les personnes prédisposées. Il se découpe en 3 phases : une phase d’élimination, une phase de réintroduction et une phase de maintien.

La phase d’élimination :

La phase d’élimination dure 6 à 8 semaines mais des changements se ressentent dès la deuxième semaine. Lors de cette phase, il convient de supprimer de l’alimentation les aliments les plus riches en FODMAP. On évite ainsi certains fruits (pommes, poires, mangues, cerises, etc.), légumes (champignons, choux-fleurs, artichauts), légumineuses (lentilles, pois chiches), produits laitiers (lait) et certaines céréales (blé, seigle) et on les remplace par d’autres pauvres en FODMAP.

Quels sont les ingrédients les plus pauvres en FODMAP ? Les aliments à privilégier sont :

Dans la catégorie des légumes :

les aubergines, les cœurs de palmier, les carottes, la salade, les concombres, les courges, les courgettes, les épinards, les endives, le fenouil, les haricots jaunes, les haricots verts, les navets, les patates douces, les poivrons, les pommes de terre, les radis, les tomates…

Dans la catégorie des fruits :

les citrons, les oranges, les pamplemousses, les clémentines et les mandarines, les kiwis, les ananas, les bananes, les raisins secs, les baies de goji, les framboises, les fruits de la passion, la rhubarbe…

Dans la catégorie des produits laitiers :

le lait sans lactose, les laits végétaux (amande, chanvre, avoine, soja, noix de coco), la crème de coco, les fromages à pâte dure, la ricotta, la crème fouettée…

Dans la catégorie des produits céréaliers :

le pain au levain, le pain sans gluten, sans farine de légumineuses, les céréales sèches de quinoa, de riz, de maïs, de sarrasin, les farines de millet, de sarrasin, de quinoa, de maïs, d’avoine, la polenta, le riz (blanc, brun ou basmati), les pâtes sans gluten à base de riz, de maïs ou de quinoa, les galettes de riz, le son d’avoine…

Dans la catégorie des sources de protéines :

les viandes, les œufs, les poissons, les fruits de mer et crustacés, le tofu, les amandes, les pacanes, les noix et les noisettes, les graines de chia, de sésame ou de citrouille, la poudre d’amandes, les pois chiches et lentilles, mais en conserve rincés et égouttés…

Dans la catégorie des boissons :

l’eau de coco, le café, le thé, l’eau non gazéifiée, les tisanes (aux fruits non problématiques) …

Dans la catégorie des produits sucrés :

le sucre blanc, la cassonade, la confiture sans fructose, le sirop de canne, le sirop d’érable, le chocolat noir, la stévia …

Dans la catégorie des assaisonnements et condiments :

les câpres, la fleur d’ail, les herbes fraîches et séchées, la mayonnaise, la moutarde, la sauce soja, les épices moulues, les vinaigres (en limitant le vinaigre balsamique) …

Dans la catégorie des matières grasses :

le beurre, la margarine, l’huile, les graisses végétales …

La phase de réintroduction :

Cette phase de réintroduction nécessite de faire des tests de consommation. On réintroduit petit à petit en toute petite quantité d’abord, les FODMAP, famille par famille, à raison d’une famille par semaine.

Cela permet de voir à quelle(s) famille(s) d’aliments on réagit mais aussi d’établir notre niveau de tolérance quantitatif. L’intolérance aux FODMAP n’est en effet pas un mécanisme allergique. Les niveaux de tolérance sont variés pour chaque individu.

Cette étape peut être longue et fastidieuse si on souhaite tester de nombreux aliments. Il peut être alors judicieux de commencer par ceux qui manquent le plus.

La phase de maintien :

Après avoir identifié les FODMAP mal digérés, il convient de veiller à ne plus les consommer dans l’alimentation courante. Tous les autres FODMAP peuvent à nouveau être consommés avec précaution.

Il est important de comprendre que ce régime alimentaire ne peut pas guérir le syndrome de l’intestin irritable mais peut le soulager en permettant d’éviter les symptômes d’ordre gastro-intestinal.

Les études scientifiques montrent des résultats prometteurs. Une étude rétrospective a ainsi montré que 85 % des patients souffrant d’une mauvaise absorption du fructose ont présenté une amélioration des symptômes de la colopathie fonctionnelle sous régime pauvre en FODMAP.

Enfin, d’autres mesures peuvent être prises pour éviter d’accroître ces symptômes comme boire doucement, manger lentement en prenant le temps de mâcher, éviter ou apprendre à gérer le stress.

Votre Naturopathe-Nutrithérapeute Nathalie Vuiart peut vous aider à résoudre naturellement et définitivement vos manifestations douloureuses digestives.

L’endométriose

16 novembre 2018

Le cycle féminin

L’endomètre est une muqueuse qui tapisse la paroi de l’utérus. Elle se modifie au fur et à mesure du cycle féminin : elle s’épaissit sous l’effet des œstrogènes jusqu’à l’ovulation et se densifie ensuite en vaisseaux sanguins sous l’effet de la progestérone.

Les œstrogènes et la progestérone sont le couple d’hormones du cycle féminin et nécessitent de vivre en état d’équilibre pour un bon état de santé. A la fin du cycle, l’endomètre se désagrège et les menstruations apparaissent.

L’endométriose

L’endométriose est une maladie gynécologique chronique invalidante qui occasionne des douleurs pelviennes importantes. Elle se caractérise par la présence de muqueuse utérine en dehors de la cavité utérine. Ainsi, l’endomètre se développe notamment au niveau des ovaires, du tube digestif et du pelvis. L’endomètre malade est la conséquence d’une surproduction de prostaglandines, de cytokines et de chémokines, des substances provoquant l’inflammation des tissus, qui ne sont normalement pas présents dans l’endomètre.

Cette pathologie affecte en France environ 10% des femmes en âge de procréer et elle est retrouvée chez près de 40% des femmes qui souffrent de douleurs chroniques pelviennes, en particulier au moment des règles. De plus, l’infertilité touche 40% de ces femmes. A noter que 180 millions de femmes dans le monde sont touchées par l’endométriose.

L’intensité de la douleur ne reflète pas nécessairement le degré de gravité de la maladie. Des douleurs pelviennes sévères peuvent survenir malgré une endométriose relativement limitée, alors qu’une importante endométriose peut être peu douloureuse. La douleur reste un critère subjectif.

 

Les causes et facteurs de risques

On note aujourd’hui plusieurs causes et facteurs de risques :

  • Les dérèglements hormonaux et une surproduction d’oestrogènes.
  • Les toxiques environnementaux et les perturbateurs endocriniens1.
  • Les femmes présentant un facteur Rhésus négatif sont deux fois plus susceptibles de développer une endométriose2.
  • La taille physique des femmes représente également un facteur de risque accru de développement de l’endométriose : une grande taille est associée à un risque plus important d’endométriose3.
  • Une étude démontre l’existence de facteurs héréditaires4.
  • Un potentiel angiogénique élevé5.
  • Une déficience immunitaire, une faiblesse hépatique ou fatigue surrénalienne…

 

Comment diagnostiquer l’endométriose ?

Le diagnostic de l’endométriose est complexe car la maladie revêt des formes variées.

L’interrogatoire de la patiente par le médecin, gynécologue ou généraliste doit pouvoir orienter le diagnostic : douleurs pendant les règles, pendant les rapports sexuels, troubles digestifs, urinaires, saignements anarchiques, douleurs à la marche …

Cet interrogatoire amènera le médecin à prescrire différents examens (radiologiques ou chirurgicaux) :

  • Echographie /échographie pelvienne.
  • IRM.
  • Hystérographie ou Hystérosalpingographie.
  • Echographie endorectale.
  • Coloscanner à l’air, coloscopie virtuelle, uroscanner.
  • Cœlioscopie ou Laparotomie.

Les symptômes

Dans 20% des cas, l’endométriose peut être asymptomatique. Mais cette pathologie peut aussi provoquer des symptômes divers et variés tels que :

  • Des dysménorrhées.
  • Des dyspareunies (relations sexuelles douloureuses).
  • Des douleurs pelviennes.
  • De la dysurie (difficulté à uriner) et/ou de la dyschésie (difficulté douloureuse pour éliminer les selles).
  • Des douleurs lombaires et abdominales.
  • Des saignements prémenstruels, des ménorragies ou des rectorragies.
  • Une fatigue chronique.
  • Des troubles de la fertilité.
  • Des troubles digestifs…

La chronicité des symptômes et le retard de diagnostic mettent les patientes dans un état de détresse profonde.

Il n’existe pas aujourd’hui de traitements définitifs de l’endométriose, même si la chirurgie et l’hormonothérapie peuvent endiguer l’évolution de cette maladie durant plusieurs mois ou années selon les cas. Si dans de rares cas d’endométriose à un stade infime, une femme peut vivre sans aucun traitement particulier, la plupart du temps un suivi médical à vie est nécessaire.

L’endométriose diminue et disparaît généralement après la ménopause, mais doit tout de même être surveillée surtout quand des traitements hormonaux de substitution sont mis en place à la ménopause.

Peu de solutions naturelles sont proposées alors que certaines plantes, vitamines et minéraux (phytothérapie / micronutrition) ont fait l’objet d’études scientifiques et sont reconnus pour soulager les troubles liés à l’endométriose et peuvent être d’un grand soutien.

L’accompagnement naturel de l’endométriose (naturopathie par exemple) s’avère aussi fort efficace en complément de la prise en charge médicale et améliore la qualité de vie de nombreuses femmes.

L’endométriose : un soutien nutritionnel

Il n’existe aujourd’hui sur le marché aucun complément alimentaire, ni solution naturelle spécifique contre l’endométriose, ayant réellement fait ses preuves. C’est pourquoi depuis maintenant 2 ans, un laboratoire travaille sur le développement d’une formule spécifique pour aider les femmes à maintenir un bon confort avant et pendant le cycle menstruel.

Votre Naturopathe-Nutrithérapeute Nathalie Vuiart peut vous aider et vous conseiller le seul complèment alimentaire efficace dans l’endométriose.

 

Conseils alimentaires et d’hygiène de vie

De plus en plus d’études s’intéressent au lien entre alimentation et l’endométriose. Des conclusions de ces études nous vous en avons tiré des conseils.

Optez pour des graisses, oui, mais des bonnes !

Selon les études, les oméga-6 ont une action pro-inflammatoire lorsqu’ils sont en excès ; ils doivent donc être diminués. De plus, il est conseillé d’augmenter les apports en oméga-3 qui permettent de diminuer la production des prostaglandines pro-inflammatoires issues des oméga-6. Plusieurs études ont montré que diminuer les oméga 6 et d’augmenter les oméga 3 réduisait le risque d’endométriose et l’aggravation des symptômes6.

Les meilleures sources d’oméga-3 sont les poissons gras riches en EPA et DHA tels que saumon, sardine, maquereau, hareng, truite. Côté végétaux, on peut opter pour les noix, les graines de lin, les huiles végétales riches en acide alpha-linolénique (ALA)…

Faites le plein de légumes et de fruits

Des chercheurs ont montré que les femmes qui consommaient le plus de légumes verts et de fruits frais ont un risque significativement plus faible de souffrir d’endométriose7.

Dans une autre étude parue en 2018, les chercheurs ont démontré les effets bénéfiques sur le risque d’endométriose d’une consommation élevée de fruits frais, et particulièrement d’agrumes. Ainsi mettez l’accent sur les légumes verts et mangez des agrumes au moins une fois par jour !

Veillez à bien choisir vos matières premières

Nous sommes tous exposés aujourd’hui aux produits chimiques, aux perturbateurs endocriniens et autres toxiques… et chez les femmes, cette exposition peut augmenter le risque d’endométriose. Par exemple, les femmes les plus exposées aux pesticides ont jusqu’à 70% de risque de souffrir d’endométriose8 !

Veillez donc à choisir des aliments bio de préférence ou issu d’un circuit cour, mais aussi de choisir des fruits et des légumes de saison.

Limitez le gluten, les acides gras saturés, les sucres, les produits laitiers, le soja et la viande rouge

L’inflammation est un facteur aggravant de l’endométriose. C’est pourquoi il est conseillé d’éviter les aliments connus pour stimuler un processus inflammatoire ou irriter les intestins.

Souvent dans le cas d’une endométriose, le tube digestif est aussi atteint :  » La plupart du temps, le tube digestif va être victime d’adhérence, soit à cause des lésions dues à l’endométriose soit à cause de la chirurgie, ce qui va l’empêcher de bouger correctement pour faire son travail, et donc entrainer des douleurs. », explique Sylvain Tassy, docteur en gynécologie obstétrique.

Une récente étude italienne a montré qu’un régime sans gluten au long cours diminue les douleurs de l’endométriose chez 75% des femmes9. Même si elle ne guérit pas la maladie, l’alimentation sans gluten apporte un soulagement quotidien. L’étude menée en 2012 par une équipe de chercheurs italiens portait sur 207 femmes touchées par une forme sévère d’endométriose (douleurs très importantes). A l’issue de 12 mois de régime sans gluten, les chercheurs ont évalué l’évolution de l’état de santé de leurs sujets :

  •     75% (156) des femmes avaient beaucoup moins mal qu’avant.
  •     25% n’ont pas vu de différence.
  •     Aucune d’entre elles n’a perçu une augmentation de la douleur.

Les aliments riches en acides gras saturés, en sucres et la viande rouge sont aussi à limiter, mais pourquoi ?

Les acides gras saturés (beurre, charcuteries, fromages) : ils favorisent la formation de prostaglandines pro-inflammatoires.

Le sucre et les produits laitiers : ils favorisent l’inflammation (préférez des sucres naturels c’est-à-dire celui que nous trouvons dans les fruits par exemple et optez pour des laits d’origine végétale).

Le soja : il agit comme un œstrogène dans le corps.

La viande rouge : elle contient des œstrogènes (si vous en mangez un peu, ne la faites pas trop cuire ni griller, car les substances formées lors de ces cuissons à hautes températures augmentent le stress oxydatif et l’inflammation).

Adoptez une alimentation pauvre en FODMAP

Un tiers des femmes souffrant d’endométriose a potentiellement des troubles digestifs liés à la maladie. Le « pauvre » du régime « pauvre en FODMAP » a son importance. Il ne s’agit pas de supprimer ces sucres de son alimentation, mais bien d’identifier ceux qui font le plus mal et d’adapter les quantités.

Personnalisez donc votre alimentation en fonction de votre sensibilité aux FODMAP. En effet, les aliments riches en FODMAP favorisent les désagréments intestinaux chez les personnes enflammés tels que des douleurs, des ballonnements, de l’inflammation, les ballonnements… Ils sont donc à limiter chez les personnes souffrant d’endométriose.

Gérez vos émotions

L’endométriose est une pathologie épuisante aussi bien physiquement que mentalement.
Pratiquer de la relaxation, de la méditation, du yoga, de l’auto-massage… mais aussi s’accorder du repos, de la lecture, de l’écriture…

Pratiquez une activité physique régulière

Face aux douleurs que provoquent les lésions d’endométriose, beaucoup de femmes boudent le sport, par crainte de souffrir davantage. Pourtant, la pratique d’une activité physique modérée aide à mieux supporter la douleur.

Selon le Docteur Delphine Lhuillery, médecin spécialiste de la douleur à l’hôpital de Paris Saint Joseph, la pratique d’une activité physique modérée aide à supporter la douleur. De nombreuses femmes touchées par l’endométriose ne pratiquent pas d’activités physiques par peur d’avoir encore plus mal mais c’est un tort.
Le Dr. Delphine Lhuillery déclare « Une douleur n’est jamais dans la tête par contre la tête a une influence sur le ressenti douloureux », « En bougeant, on sécrète des endomorphines, les morphines naturelles du corps, on stimule des voies de contrôle de la douleur, et pour finir on détourne son attention».

La pratique sportive a donc de multiples bénéfices sur la santé physique d’une femme atteinte d’endométriose, sans parler de la satisfaction psychologique qu’elle entraîne.

Cependant, lorsque les troubles liés à l’endométriose sont particulièrement forts, il faut savoir adapter son plan d’entraînement à ses symptômes. Selon la localisation des foyers dans le corps, il se peut que seuls des exercices des bras et des épaules soient possibles ou même qu’il ne faille pratiquer aucune activité. Dans ce cas, et même si l’exercice procure un grand plaisir, il faut être raisonnable et cesser toute activité physique jusqu’à ce que les troubles aient disparu.

Les bienfaits de la cure thermale

La cure thermale ayant une orientation « gynécologie » vient comme un traitement naturel et global de la maladie.

Les eaux utilisées lors de cure thermale, par leurs compositions riches en soufre, en sodium et en bicarbonate, ont une action antalgique puissante, une action cicatrisante et antispasmodiques sur les muqueuses génitales.

Différents soins peuvent être prescrits lors de la cure :

  • Bain avec irrigation vaginale, afin d’appliquer l’eau thermale en grande quantité directement sur les muqueuses.
  • Compresse décongestionnante.
  • Douche au jet.
  • Piscine de mobilisation.
  • Columnisation, c’est une application intra-vaginale de mèches imbibées d’eau thermale.

Les médecines douces contre l’endométriose

Il existe de nombreuses techniques pour aider les femmes souffrant d’endométriose :
L’ostéopathie, l’acupuncture, le yoga, le qi gong, le Tai chi, la méditation, les techniques de relaxation (sophrologie…) et bien sur la naturopathie qui grâce à de nombreuses méthodes pourra également aider à soulager. ( Dossier santé Copmed)

Votre Naturopathe-Nutrithérapeute Nathalie Vuiart peut vous aider à lutter contre l’endométriose.

Prise de rendez-vous au 07 78 20 77 82

Vaincre naturellement une candidose

16 novembre 2018

Les candidoses sont dues à un champignon microscopique de type levure, dont le plus commun est le Candida albicans.

Cette levure vit normalement en saprophyte dans l’intestin humain ou animal en se nourrissant de matières organiques en décomposition. Elle est normalement sans danger, tant que l’équilibre bactérien (la flore intestinale) qui contrôle sa multiplication n’est pas altéré. Dans certaines conditions pourtant, elle peut se multiplier de manière excessive et envahir tout l’appareil digestif (bouche, intestin, anus). Après dissémination par voie sanguine, elle peut même se propager dans tout l’organisme (bronches, peau, vagin, etc.) sous forme de muguet ou de mycoses.

Les principales causes

Le développement du Candida albicans est, le plus souvent, la conséquence de l’usage répétitif d’antibiotiques qui détruisent la flore intestinale microbienne dont une des fonctions est d’empêcher la multiplication excessive des champignons. D’autres causes peuvent être à l’origine du développement excessif du Candida dans l’intestin telles que la prise de certains médicaments (corticoïdes, pilule contraceptive, chimiothérapie anticancéreuse…), une alimentation trop riche en sucres, trop raffinée…

Les principaux signes

La candidose commence toujours sur le plan intestinal. Ces champignons ont un effet irritant direct sur les muqueuses digestives, avec pour conséquence la fragilisation de la muqueuse intestinale et donc une hyperperméabilité intestinale. Des troubles digestifs peuvent apparaître, une fatigue progressive et inexpliquée, quasi constante, pouvant aller jusqu’à la fatigue chronique, des troubles psychiques, état dépressif, anxiété, irritabilité, troubles du sommeil…
Chez les personnes atteintes de candidose on remarquera des troubles du comportement alimentaire, avec en particulier une attraction pour le sucré, des infections gynécologiques et urinaires à répétition, des problèmes dermatologiques, eczéma, acné, psoriasis, mycoses des ongles, des allergies cutanées, respiratoires, alimentaires et parfois des perturbations du système immunitaire, pouvant donner des pathologies complexes, maladies auto-immunes…

Les solutions naturelles

Il est important d’utiliser des antifongiques naturels, qui constituent une aide précieuse pour aider le corps à se débarrasser des candidoses. Mais il est également important de réparer les dégâts causés par le Candida et prévenir les récidives par le renforcement du terrain.

L’extrait de feuille d’olivier est considéré comme un « antibiotique naturel » à large spectre, avec de nombreuses évidences scientifiques comme antiviral, antimicrobien et antifongique1. Lors d’une étude « in vitro » des chercheurs ont exposé des bactéries et des champignons à un extrait de feuilles d’olivier. Les résultats ont démontré son efficacité contre ces agents pathogènes en seulement quelques heures2.

L’acide caprylique est recommandé par Leon Chaitow et Simon Martin dans son livre Vaincre la candidose. L’acide caprylique est un acide gras à chaîne moyenne (MCT), largement utilisé pour enrayer la prolifération du Candida albicans.

L’écorce interne de lapacho est utilisée traditionnellement avec succès pour traiter les infections gastro-intestinales et les infections à levure (candidoses). Au cours d’essais « in vitro », des chercheurs ont confirmé les propriétés antifongiques, antibactériennes et antiparasitaires du lapacho3.

La spiruline est aussi une source naturelle de phycocyanine à laquelle on attribue une puissante activité antioxydante et immunostimulante. Il a été démontré scientifiquement que la phycocyanine améliore la réponse immunitaire conduisant à la protection contre les infections bactériennes et fongiques4.

Les mycoses dont fait partie le Candida albicans surviennent en terrain acide. Il est donc important d’alcaliniser le terrain pour enrayer le processus. Le lithothamne est important dans le soutien et l’équilibre acido-basique de l’organisme. En effet, le calcium et le magnésium qu’il contient sous forme de carbonate contribuent à « tamponner » les excès d’acidité.

La chlorophylle est utilisée pour la régulation des fermentations mycosiques intestinales, mais aussi et surtout pour le piégeage des métaux lourds, sachant que les champignons se lient avec les métaux lourds. Dans la nature, la chlorophylle est l’arme principale qu’utilisent les plantes vertes pour se défendre contre les moisissures. La chlorophylle permet également d’assainir la flore intestinale et favorise la santé des bactéries probiotiques.

Votre Naturopathe-Nutrithérapeute Nathalie Vuiart peut vous aider à vaincre votre candidose surtout si elle est chronique et récidivante.

(Dossier santé Copmed)

 

L’intolérance au gluten, qu’est-ce-que c’est?

16 novembre 2018

La maladie cœliaque est une maladie auto-immune chronique de l’intestin déclenchée par la consommation de gluten, un mélange de protéines contenues dans certaines céréales (blé, orge, seigle…). La maladie se manifeste principalement par des symptômes digestifs (diarrhée, douleurs, ballonnements…).

Le nom de la maladie provient du grec koeliakos, « qui appartient aux intestins ». Elle est aussi appelée le plus souvent intolérance au gluten, ou encore entéropathie au gluten.

Chez les personnes atteintes, l’ingestion de gluten entraîne une réaction immunitaire anormale dans l’intestin grêle, qui crée une inflammation et endommage la paroi intestinale. Plus précisément, ce sont les villosités intestinales qui sont détruites. Ce sont de petites structures en forme de vague qui constituent les « replis » de l’intestin et qui permettent l’absorption de la majeure partie des nutriments, des vitamines et des minéraux.

Si l’inflammation persiste, l’intestin abîmé devient incapable d’absorber certains nutriments, vitamines et minéraux. Il peut s’ensuivre une malnutrition malgré une alimentation normale.
D’autres symptômes d’intensité variable peuvent se manifester, comme une fatigue, une dépression et des douleurs aux articulations. Avec le temps, des problèmes de santé plus graves peuvent apparaître.
Les personnes atteintes peuvent toutefois retrouver la santé en éliminant le gluten de leur alimentation.

Intolérance ou allergie ?

Bien qu’on utilise souvent l’expression « intolérance au gluten », la maladie cœliaque n’est pas réellement une intolérance alimentaire puisqu’une réaction immunitaire est en cause. Ainsi, il s’agit plutôt d’une forme d’allergie au gluten.

Néanmoins, contrairement aux allergies classiques, la réaction anormale du système immunitaire se retourne également contre l’organisme en attaquant la paroi de l’intestin grêle. La maladie cœliaque est donc une maladie auto-immune induite par l’ingestion de gluten.

Causes

Les causes précises de l’intolérance au gluten sont inconnues, mais des facteurs environnementaux et génétiques sont impliqués. Ainsi, l’intolérance au gluten a une composante héréditaire. Lorsqu’un membre de la famille proche est atteint, la probabilité qu’on le soit aussi est d’environ 10 %. Les chercheurs connaissent aujourd’hui les principaux gènes en cause, appelés gènes HLA de type DQ2 et DQ8. Ces gènes sont présents chez plus de 95 % des malades.

Pour des raisons qu’on ignore encore, il y aurait une plus grande perméabilité intestinale chez les personnes prédisposées à cette maladie. Cela permettrait à une partie du gluten de pénétrer dans la paroi de l’intestin grêle, déclenchant alors une réaction immunitaire.

Toutefois, la maladie n’apparaît pas chez toutes les personnes génétiquement prédisposées et d’autres éléments entrent en jeu, mais ils n’ont pas encore été cernés avec précision. Il semble que des facteurs environnementaux (infections intestinales, traumatisme, le stress engendré par une opération ou une grossesse…) puissent parfois être responsables du déclenchement de la maladie.

Symptômes de l’intolérance au gluten

Les symptômes et leur intensité varient beaucoup d’une personne à l’autre. Chez certaines personnes ayant un diagnostic positif pour cette maladie, aucun symptôme n’est perceptible. On parle alors de maladie cœliaque silencieuse.

De manière générale, les problèmes digestifs sont les plus fréquents, mais il arrive qu’ils soient absents.

Les symptômes les plus fréquents sont une diarrhée chronique ou une constipation, des douleurs abdominales, des gaz et des ballonnements, une perte de poids, de la fatigue et une irritabilité, un état dépressif, des douleurs aux os et aux articulations, des crampes musculaires, une infertilité ou une absence de menstruations, etc.

Votre Naturopathe-Nutrithérapeute peut vous aider à retrouver votre vitalité et votre bien-être .

( Dossier santé Copmed)